mercredi 4 août 2010

Séjour à Istanbul

Après le forum social, j'ai passé presque trois semaines aux alentours de la ville. J'en retiendrai l'amabilité des Turcs, la traversée du Bosphore en bateau, agrémentée des odeurs de poisson grillé vendus en sandwich pour des sommes variant de 2.5 à 4 Lires, ainsi que les contrastes entre tradition et modernité, ainsi qu'entre classes sociales. Après une première semaine durant le forum marquée par des jours de pluie, la suite s'est avérée beaucoup plus ensoleillée, avec un température courante de 30 degrés.

Ce séjour m'a permis de découvrir un peu mieux la ville, et ses alentours qui me laissent songeur, de par l'extension de buildings hideux. Après quelques jours passés dans un hall sportif à Kadoköy, accompagnés par quelques centaines d'activistes sans logement, j'ai profité des bons soins d'Olcay, qui m'a trouvé tout d'abord un hébergement en plein centre ville, chez son amie Pelin, puis à une heure du centre chez Dinemis. Si l'appartement de Pelin était très mignon dans ce vieux quartier de Taksim (centre en Turc), l'appartement de Dinemis était situé dans une enceinte protégée par des postes de garde et des caméras et autres détecteurs de mouvement.

Pelin, ingénieure en décrochage, comme moi ;-), donne des cours de cuisine et de jardinage dans une école durant l'année scolaire, réservant une part de ses vacances à la permanence d'un local situé dans un quartier pauvre et destiné à des enfants "gitans". J'ai ainsi pu échanger pas mal avec elle nos vues alimentaires, et participer à une après-midi dans ce quartier. Pour la majorité, cette semaine aura été une semaine de repos, pour récupérer de la fatigue accumulée.

Dinemis, elle aussi ingénieure, et presqu'en décrochage, vit dans un endroit qui correspond peu à sa mentalité. Accueillante et ouverte d'esprit, elle cadre en effet peu avec le style piscine et terrain de tennis privés protégés dans l'enceinte. Ceci dit, j'ai profité de l'occasion pour retâter de la raquette, et continuer le soin de mon épaule en faisant des longueurs.

Mon principal contact fut donc Olcay, qui m'a expliqué ses activités au sein d'une organisation de soutien aux coopératives agricoles, à un groupe d'achat, et au lien entre les deux. Séduite par la ficelle, elle va mettre en route la traduction du (de plus en plus) célèbre jeu dans sa langue.

Mon séjour de récupération, de visite, et de préparation de la suite devait bien avoir une fin et j'ai quitté Istanbul avec l'intention de visiter des coopératives de Longo Maï, en passant par la Transylvanie qui m'a séduite à l'aller. Au revoir Istanbul!

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